MANIFESTATION POUR LE LOUP .. UN SUCCÈS !
Plus de 300 personnes ont manifesté pacifiquement, samedi 19 novembre 2016,
dans les rues de Paris. Cela faisait un contraste saisissant avec les manifs ponctuées
de violences et de dégradations, organisées par les éleveurs/chiasseurs…
Lors de l’entrevue avec des représentants du ministère de l’Environnement,
les représentant-e-s de La Voix des Loups, du CCE2A et du Klan du Loup ont tenu
un discours de fermeté : les tirs à tuer le Loup doivent cesser !
Le Collectif citoyen La Voix des Loups doit continuer à porter (et amplifier) un
message d’intransigeance quant à la stricte protection de Canis lupus italicus,
accompagné des associations qui veulent RÉELLEMENT défendre le Loup.
En effet, Canis lupus italicus est en train de crever des association modérées qui
sont dans la collaboration avec le gouvernement et l’accompagnement des
mesures prises (sous la bénédiction des lobbies de l’élevage/chasse) par le ministère
de l’Environnement.
Vous trouverez ci-dessous le compte rendu de l’audience du 19 novembre 2016,
au ministère de l’Environnement.
Le combat continu on lache rien!!
Compte rendu de l'audience avec le ministère de l'environnement le
19/11/2016..
La manifestation à Paris le 19/11/16 contre l’abattage des loups, à l’initiative du Collectif
citoyen La Voix des loups, a réuni environ 300 personnes et de nombreuses associations
(ASPAS, CCE2A, CVN, Le Klan du Loup, Les Félins, Société Anti Fourrure).
Une délégation de quatre représentants associatifs a été reçue au ministère de
l’Environnement, de l’Énergie, de la Mer, et des Relations internationales sur le climat
par M. Le Duc Jean- Patrick directeur adjoint du cabinet de la secrétaire d’Etat chargée
de la biodiversité, et M. Loic Agnès conseiller gestion des espèces animales et végétales ;
recherche et connaissance de la biodiversité.
Cette délégation était composée de :
* La Voix des Loups (Katherine Renaud Tardivel, co-organisatrice. Tél : 0670981322. Mél :
katherine7559@live.fr)
* Le Klan du Loup (Rodolphe Gaziello, Président_Fondateur. Tél : 0664864129. Mél :
president@loup.eu)
* Collectif contre l’Expérimentation et l’Exploitation Animales CCE²A (Marc Vallaud,
Président et fondateur. Tél : 0621334561. Mél : ccea.officiel@gmail.com)
* ASPAS (Marc Giraud, Porte-parole. Tél : 06 07749905. Mél : mgiraud.nature@wanadoo.fr)
Après une rapide présentation de chacun-e-, nous nous somme entretenu-e-s
cordialement afin d’exposer nos revendications et de faire un état des lieux de la
situation actuelle.
Cette entrevue fait suite à une troisième manifestation en faveur de la préservation
du loup.
Le directeur adjoint nous informe que le ministère de l’Environnement a refusé aux
chasseurs le renouvellement de leur autorisation de présence dans les écoles, ce qui
est une bonne nouvelle mais malheureusement ceux-ci veulent solliciter actuellement
le ministère de l’Education Nationale pour parvenir à leur fin. Il est donc nécessaire
que le milieu de la Protection Animale maintienne sa vigilance à ce sujet. Contact
pourrait être pris avec le vice-président de l’Assemblée Nationale, François de Rugy
et le député-maire de Château-Thierry Jacques Krabal.
Sur le thème du Loup, un groupe de travail a été mis en place (par le ministère de
l’Environnement) dans une « démarche prospective d’évaluation de la situation du
loup en France sur le long terme ».
Revendications et propositions de la délégation La Voix des Loups :
– La fin de l’abattage des loups dans son ensemble.
– Le refus de toutes dérogations : le quota de « prélèvements » ayant été atteint.
– La mise en place de méthodes alternatives concrètes et leur développement.
Subventions pour l’acquisition de chiens patou (déjà existantes). Un état des lieux
a été demandé afin de déterminer si lors des attaques de prédateurs ceux-ci étaient
bien sur place. (Le chien de montagne des Pyrénées ou montagne des Pyrénées ou
patou est une race ancienne de chien de berger, utilisé dans les Pyrénées pour la
protection des troupeaux contre les attaques des prédateurs).
– Il s’avère que de nombreux éleveurs ne respectent pas la règlementation en matière
de protection des troupeaux, et ce malgré les subventions allouées.
– Propositions de la mise en place d’un service civique permettant de faire découvrir
le monde pastorale en lien avec une présence renforcée, permettant ainsi l’éloignement
des prédateurs et une découverte de la Nature.
– Nous avons demandé à ce que la France respecte le traité de Berne
(La directive du 21 mai 1992 de l’Union Européenne, la convention dite de BERNE
relative à la protection de la nature protège le loup juridiquement.)
– Suivi du dernier arrêté ayant été mis en consultation du 11/02/13 au 04/03/16
afin de recueillir les résultats de la consultation.
– Une vraie politique intelligente pour la protection des troupeaux, respect de la
biodiversité et prise de mesures réfléchies pour vivre en harmonie avec le loup.
Tuer ne sert à rien… Le loup reviendra de toute manière.
– Combattre toute forme de fausse déclaration d’attaque de loup, dans le seul but
d’être subventionné.
– Cesser de colporter, via les médias, une image déplorable du loup.
– Que les bergers prennent leur responsabilité en protégeant leurs troupeaux par une
ou plusieurs présences humaines.
Ne pas laisser des bêtes sans mesure de protection alors qu’elles sont « en secteur loups ».
Concernant la brigade tueuse de loups (Brigade Loup), nous demandons à ce que sa
mission soit revue et basée sur le contrôle du respect de la législation en vigueur,
en lien avec la mise en place des mesures de protection des troupeaux (clôtures, chiens, etc…)
Leurs opérations de tirs à tuer les loups ne résolvent en rien le « problème loup
» comme le démontre de nombreux scientifiques, selon une étude menée par une
équipe internationale de chercheurs provenant des Etats-Unis, de Slovénie
et d’Afrique du Sud « Predator control should not be a shot in the dark »
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/fee.1312/abstract
Ils s’avèrent que les lobbys des éleveurs et chasseurs restent encore très puissants
de nos jours, et ont de réels leviers au sein du Parlement (Sénat et l’Assemblée Nationale).
Très peu d’élu-e-s n’osent se prononcer « en faveur » du la biodiversité et du Loup.
C’est pourquoi le milieu de la Protection Animale doit s’investir politiquement à tous
les niveaux, en sollicitant les élu-e-s (sénateurs, députés, etc…) lors de la tenue de leur
permanence.
Les représentant-e-s associatifs rappellent la violence des actions des éleveurs et
chasseurs et alertent le ministère que, bien qu’ils prônent des actions pacifiques
et déclarées, d’autres types de modes d’actions pourraient se développer, liées à la
radicalisation de certaines bases militantes.
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