Parc du Gévaudan
Le parc est tout d'abord l'œuvre d'un seul homme, Gérard
Ménatory, journaliste au Midi libre qui recueille, en 1961,
deux loups polonais nommés Toundra et Bialow1.
Ne pouvant les garder dans sa résidence de Mende, il les installe
dans une propriété privée sur la commune du Chastel-Nouvel.
Ainsi naît l'idée d'ouvrir un parc à loups en terre du Gévaudan.
En 1962, le parc zoologique de Sainte-Lucie est transformé en
parc à loups : 5 d'entre eux y sont amenés, et 2 ans plus tard,
ils seront 10 de plus.
En 1985, le parc s'ouvre aux visiteurs. En mai 1986, il compte
26 loups. En 1989, alors que la France ratifie la
convention de Berne relative à la protection de la vie sauvage,
on dénombre 86 loups au parc.
Au début de l'année 1991, la Fondation Brigitte-Bardot récupère
une centaine de loups de Mongolie braconnés et s'adresse au
parc pour les sauver ; le parc en recueille 80. Ainsi se crée le parc
d'observation scientifique où est installée une partie de ces loups.
Le parc visiteur s'agrandit, mais la population de loups présents dans
celui-ci également, c'est pourquoi 40 loups de Mongolie seront
transférés vers le parc d'observation scientifique en 1994.
En 1998, Gérard Ménatory décède ; sa fille Anne continue à
travailler dans le parc pendant plusieurs années avant d'aller
poursuivre une aventure personnelle. En 2002, le parc est dirigé
par Fabrice Tareau. Les activités s'y poursuivent et depuis 2004,
des rencontres nocturnes avec le loup sont organisées par Sylvain
Macchi, l'un des plus grands spécialiste de l'espèce lupine en France
et responsable zootechnique du parc2.
En 2007, Fabrice Tareau quitte la direction du parc et est remplacé
par Joseph Matera. En 2008, Sylvain Macchi
(qui avait succédé à Anne Ménatory) est toujours responsable
zootechnique du parc animalier, secondé par Audrey Prucca,
jeune archéozoologue et assistante zootechnique.
Depuis sa création, le parc a pour but la réhabilitation du loup
dans l'esprit des gens. Ainsi, il est expliqué
aux visiteurs les raisons pour lesquelles le loup est un animal
mal aimé en France et en quoi il ne faut pas craindre son possible
retour. Prenant en considération son implantation dans le contexte
historique du Gévaudan, avec l'affaire de la Bête du Gévaudan,
une section du musée lui est consacrée, sachant qu'il n'a jamais
été prouvé qu'il s'agissait d'un loup.
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