LOUP DE MON COEUR

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Zoo du Bouy opération sauvetage pour les 150 animaux sauvages de Champetières (63)

Dans le cadre de la liquidation judiciaire du zoo du Bouy (63), la Fondation 30 Millions d’Amis

s’est vue céder tous les pensionnaires de l’établissement par les autorités. Sous son contrôle,

l’ensemble des animaux sera transféré dans des centres adaptés jeudi 9 avril.

Tigres, ocelots, panthères des Neiges, jaguars, lémuriens, macaques, aras, lions, lynx, servals, amazones,

kangourous, wallabies, zèbres, gnous, bisons, loups. Les 150 animaux du zoo de Bouy, situé à

Champetières dans le département du Puy-de-Dôme sont évacués de l’établissement jeudi 9 avril au matin.

La Fondation  se rend actuellement au secours de la 100  d'animaux du Zoo de Bouy (63).

Infos à suivre dans la matinée.

Ce sauvetage a été entièrement organisé et financé par la Fondation 30 Millions d’Amis. L’opération,

qui se déroule en présence de la Direction Départementale de la Protection des Populations (63), de

l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et de la gendarmerie d’Ambert  mobilise une quinzaine

de véhicules de transport d’animaux.

Tous les animaux ont été cédés à la Fondation 30 Millions d’Amis à titre définitif, dans le cadre de la liquidation

judiciaire de l’établissement prononcée par le tribunal de commerce. Ils seront acheminés vers des centres

adaptés, en France et à l’étranger. Par ailleurs, une procédure pour diverses infractions est ouverte au

Tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand à l’encontre du propriétaire du zoo.

Pour mémoire :
La Fondation 30 Millions d’Amis était déjà intervenue sur place en 2012 pour saisir des animaux, à la

demande des autorités. Quatre lémuriens, 2 mangoustes et 1 pygargue, ainsi que 2 loups de Mackenzie,

qui vivaient dans des conditions déplorables, avaient été confiés à la Fondation. Le propriétaire du zoo avait

alors été condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis, à 1800 euros d'amende et à une interdiction

d'exercer toute activité en lien avec les animaux pour une durée de 1 an avec exécution provisoire.

La saisie définitive des animaux avait alors été prononcée.

Ce sauvetage a été entièrement organisé et financé par la Fondation 30 Millions d’Amis. L’opération, qui

se déroule en présence de la Direction Départementale de la Protection des Populations (63), de l’Office

National de la Chasse et de la Faune Sauvage et de la gendarmerie d’Ambert  mobilise une quinzaine de

véhicules de transport d’animaux.

Tous les animaux ont été cédés à la Fondation 30 Millions d’Amis à titre définitif, dans le cadre de la

liquidation judiciaire de l’établissement prononcée par le tribunal de commerce. Ils seront acheminés

vers des centres adaptés, en France et à l’étranger. Par ailleurs, une procédure pour diverses infractions

est ouverte au Tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand à l’encontre du propriétaire du zoo.

Pour mémoire :
La Fondation 30 Millions d’Amis était déjà intervenue sur place en 2012 pour saisir des animaux, à la

demande des autorités. Quatre lémuriens, 2 mangoustes et 1 pygargue, ainsi que 2 loups de Mackenzie,

qui vivaient dans des conditions déplorables, avaient été confiés à la Fondation. Le propriétaire du zoo

avait alors été condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis, à 1800 euros d'amende et à une

interdiction d'exercer toute activité en lien avec les animaux pour une durée de 1 an avec exécution

provisoire. La saisie définitive des animaux avait alors été prononcée.

Le propriétaire du parc zoologique des Monts du Livradois d'Auvergne, à Champétières, près d'Ambert
(Puy-de-Dôme) a été mis en examen et écroué pour trafic international d'animaux protégés en bande
organisée, a-t-on appris vendredi soir auprès de son avocat, confirmant une information publiée par
le quotidien régional La Montagne.

Originaire de Belgique, Alain Albrecht est soupçonné d'avoir acheté puis revendu plusieurs animaux
dans le but de faire des bénéfices. Selon des informations publiées par le quotidien, il aurait conclu
récemment "une transaction (...) autour de deux panthères des neiges" achetées en Allemagne, qu'il
aurait ensuite "cédées à des Russes" pour un montant de "50 000 euros". Il est par ailleurs soupçonné
"d'avoir laissé mourir des animaux de faim, d'en avoir achevé d'autres à coups de fusil, d'avoir sciemment
découpé des bêtes mortes pour en nourrir d'autres", ajoute encore La Montagne.
Interrogé par l'AFP, le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Pierre Sennès, a confirmé la mise
en examen du prévenu "pour importation, détention et transport en bande organisée d'espèces non
domestiques, récidive d'exploitation irrégulière d'établissement détenant des animaux non domestiques
et poursuite de l'exploitation d'un établissement pour la détention d'espèces non conformes". Il a par ailleurs
confirmé son placement en détention provisoire, sans toutefois donner plus de détails sur cette affaire.

"Il réfute toute maltraitance envers les animaux. Concernant le trafic, on lui a vendu des animaux avec
des certificats attestant qu'il pouvait les céder et les revendre. Est-ce des faux ? En tout état de cause, il a
été abusé", a réagi son avocat, Me Jean-Hubert Portejoie, contacté par l'AFP. Il a fait appel de la détention
de son client. "Le vrai problème, c'est le devenir des animaux. Il n'y a aucune certitude désormais sur l'entretien
de ceux-ci", a ajouté l'avocat, qui demande à la préfecture "de s'occuper des conséquences de la fermeture du parc".

Le mis en cause, qui avait pris la tête du parc en 2011, alors baptisé "le zoo du Bouy" avait déjà été condamné
en 2012 pour maltraitance animale à six mois d'emprisonnement avec sursis et à une interdiction d'exercer
toute activité en contact avec les animaux, pendant un an. Il avait alors dénoncé "un acharnement incroyable"
dans les colonnes du journal.
Hier, à l'issue de 4 heures de débats, le parquet avait requis 4 mois de prison avec sursis pour le propriétaire
du Zoo du Bouy à Champetière, près d'Ambert dans le Puy-de-Dôme. Finalement, le tribunal correctionnel de
Clermont-Ferrand a été plus sévère et a condamné Alain Albrecht a six mois de prison avec sursis, 2000 euros
d'amende et surtout l'interdiction pendant un an d'exercer son activité au parc animalier.
Il conteste toujours les faits qui lui sont reprochés, à savoir maltraitance infligées aux animaux, mauvaises
tenues de registres et a décidé de faire appel de cette décision.

 

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08/05/2015
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