LOUP DE MON COEUR

LOUP DE MON COEUR

José Bové veut abattre les loups en Suisse

Désoler de dire ça sur mon blog mais ce mec est un connard!!

 

 

 

Les propos de José Bové sur la présence du loup en Valais sonneront sans doute comme une

douce musique aux oreilles de ceux qui se battent pour que l'on abatte le prédateur dès qu'il

pointe un croc sur notre territoire.

En effet, le député vert au Parlement européen estime purement et simplement que le loup

n'a rien à faire en Suisse: «Ce qui se passe dans les Alpes est absolument intenable pour les

éleveurs. Je ne crois pas qu'au nom de la biodiversité on doit accepter le loup. Veut-on encore

des bergers dans nos montagnes?»

Le Français s'exprime dans les colonnes du Nouvelliste dans un article publié vendredi

3 janvier. Pour lui, la présence du loup doit être fortement limitée, que ce soit en France

ou en Suisse.

Il s'était d'ailleurs exprimé sur une radio en France sur le sujet: «Si le loup risque d'attaquer

un troupeau, la meilleure façon de faire c'est de prendre le fusil» avait-il martelé.

Le loup, «en voie d'expansion»

Le politicien français, figure du mouvement altermondialiste, se moque que le loup soit protégé

par la Convention de Berne. Pour lui, le prédateur n'est pas une espèce en voie de disparition,

«mais en voie d'expansion», estime-t-il, dans le journal valaisan. Et quid de la biodiversité?

«Le nombre de loups augmente de 20% en moyenne par an. Il faut donc les limiter de manière

drastique.»

José Bové s'en prend également aux organisations environnementales qui défendent le loup.

«Elles confondent l'Europe avec le Grand Nord canadien ou fantasment sur une certaine

représentation du monde sauvage tel que cela a été fait dans le cinéma américain.» Pour lui,

parler en Suisse, où le territoire a été façonné par l'homme, de nature sauvage, n'a pas beaucoup de sens.

Pour le WWF, le loup a sa place

Le WWF a réagi dans le Nouvelliste par la voix de la secrétaire régionale valaisanne

Marie-Thérèse Sangra. Pour elle, José Bové, qu'elle salue, rejoint l'écologie sur le thème agricole.

«Il y a là derrière un lobbyisme agricole que l'on peut comprendre. Mais l'écologie va plus loin,

car elle englobe la nature dans son ensemble. Et le loup ne fait pas partie de la zone agricole,

mais bien de la nature», estime-t-elle.

Pour la représentante du WWF, le loup peut avoir sa place en Suisse. «Les forêts ont énormément

grandi et s'il revient, c'est qu'il trouve sa place. » Elle rejette également l'idée de réguler le loup

sur notre territoire, comme le préconise José Bové. Pour elle, c'est possible en France où le

prédateur est mieux installé, mais pas chez nous.

«Je ne suis pas opposée à une régulation en Suisse mais quand nous aurons une population

de loups. Pour l'instant, nous en avons entre 10 à 15 seulement.» 

 

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09/01/2016
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