LOUP DE MON COEUR

LOUP DE MON COEUR

Feu vert des préfectures pour tuer des loups dans la Meuse et en Lozère

Des tirs de prélèvements du loup ont été autorisés, après de multiples attaques de troupeaux

La cohabitation entre l'homme et les grands animaux sauvages n'est décidément pas

simple. Comme l'ours dans les Pyrénées, le loup est dans le collimateur de nombreux

éleveurs, notamment dans la Meuse et la Lozère, où des autorisations de prélèvements

ont été décidées cette semaine par les préfectures.

 

 

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Meuse : 137 bêtes victimes du loup depuis octobre 2013

"Malgré la mise en oeuvre des mesures progressives permettant d'assurer la

protection des troupeaux, le loup continue à attaquer", a expliqué un porte-parole

de la préfecture de la Meuse, après l'attaque d'une 137e bête dans la nuit de mardi à mercredi.

Dans ce département, certains éleveurs vont jusqu'à monter la garde la nuit pour veiller sur

leurs troupeaux, alors qu'au moins deux foyers ont été identifiés.

En mai, la préfecture de la Meuse avait reconnu "les difficultés exprimées

et les inquiétudes légitimes des éleveurs" et avait autorisé plusieurs éleveurs à

procéder à des tirs de défense contre le prédateur. Mais cette mesure avait été jugée

"pas faisable" en raison de la restriction des tirs.

La FDSEA de la Meuse a exprimé mercredi sa "satisfaction" après l'annonce de

l'autorisation des tirs de prélèvements, et a enjoint "les louvetiers et les

personnes assermentées à être efficaces et plus malins que le prédateur".

Lozère : 11 attaques depuis le 1er janvier

Dans le département célèbre pour son légendaire "Loup du Gévodan", la préfecture

de la Lozère a dénombré onze attaques de loup en 2014 sur le massif de

Châteauneuf-de-Randon. Celles-ci ont entraîné la mort ou la blessure de 38 bêtes.

Jeudi, le préfet de la Lozère a, selon LeMidiLibre.fr"ordonné une

opération de prélèvement d'un loup pour la protection des troupeaux

domestiques de certaines communes du secteur".

Cette autorisation de tuer un loup est une première en Languedoc-Roussillon.

"Le tir pourra avoir lieu de jour comme de nuit, par les agents de l'Office national

de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), les lieutenants de louveterie, et

des personnes autorisées, en possession d'un permis de chasse valide. Sa mise en

œuvre inclut aussi le recours à des battues."

Des décisions contraires à la convention de Berne

En juillet, le Sénat a définitivement adopté un projet de loi sur l'avenir de

l'agriculture qui autorise les éleveurs à abattre des loups dans des

conditions encadrées, malgré l'opposition des écologistes. La disposition

législative est toutefois contraire à la convention de Berne signée par la France qui

classe Canis Lupus parmi les "espèces strictement protégées".

 

 


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01/09/2014
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