LOUP DE MON COEUR

LOUP DE MON COEUR

Le meurtrier du loup a fini par avouer

Le meurtrier du loup a fini par avouer son crime!

Tuer un loup en France, une espèce protégée, peut coûter très cher.

Six mois après avoir abattu la pauvre bête, ennemi des bergers, un suspect a fini

par avouer son crime. Il encourt une peine délictuelle maximale de deux ans de

prison et de 150 000 euros d'amende, ainsi que le retrait de son permis de chasser

et la confiscation de son arme à titre de peines complémentaires.

Les faits se sont passés dans le département de Haute Savoie il y a plus de six mois.

Dimanche 1er octobre 2017, en pleine saison de chasse, le Service départemental (SD) de
Haute-Savoie de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) est avisé de
la découverte d'un cadavre de loup sur la commune de Féternes (74). Les Inspecteurs de
l'Environnement se transportent sur place le jour même afin de procéder aux premières
constatations.

 

 

 

Les enquêteurs de l'ONCFS prennent en charge la dépouille, qui sera autopsiée dès

le lendemain matin au laboratoire d'analyse vétérinaire de Chambéry.

L'autopsie révèlera que le loup, un mâle d'une trentaine de kilos, a été abattu par balle.

Une enquête de police est diligentée pour   destruction d'espèce protégée, sous l'autorité

du Procureur de la République de Thonon les Bains.

 

L'enquête est confiée à l'ONCFS et à la brigade territoriale de la Gendarmerie

d'Evian les Bains. Diverses investigations sont alors réalisées, notamment d'ordre

balistique,grâce à la réquisition de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie

Nationale.

Les investigations menées sur les six derniers mois ont permis de cibler un suspect

qui a été convoqué pour être entendu au début de ce mois d'avril. Confronté par les

enquêteurs spécialisés   aux éléments de l'enquête, reconnaîtra les faits au cours de

son audition.

L'excellente collaboration et la complémentarité entre les services de police

judiciaire de l'ONCFS et de la Gendarmerie Nationale ont permis d'élucider cette

affaire, démarrée suite au transport initial sur place du SD 74.

 

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20/04/2018
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