LOUP DE MON COEUR

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Réfugiée en Croatie pour sauver ses chiens loups

Réfugiée en Croatie pour sauver ses chiens loups de l'euthanasie....

 

Michèle Peltier est partie en Croatie pour protéger ses chiens-loups menacés d’euthanasie en France.

 

S’agit-il d’hybrides de loups ou de chiens-loups ? C’est là le nœud de cette affaire. Elle concerne une

habitante de Saint-Julien-Vocance (Nord-Ardèche), Michèle Peltier, qui a fui la France et s’est réfugiée

en Croatie, voici quelques mois, pour « sauver ses animaux ».

Des chiens-loups, selon elle, mais des hybrides, pour la préfecture de l’Ardèche, qui a pris un arrêté

dans lequel Michèle Peltier “est tenue soit de placer les animaux auprès d’un établissement d’élevage,

soit de procéder à leur euthanasie”. Le tout assorti d’une astreinte financière et d’une date limite, le 1erjuin

prochain. C’est la raison pour laquelle cette Ardéchoise a préféré fuir son pays.

 

« Les pouvoirs publics ont la volonté de tuer mes chiens-loups »

En 2012, Michèle Peltier achète deux animaux, présentés comme des chiens-loups, à un éleveur

américain. Certificats à l’appui, l’éleveur lui certifie qu’ils sont de 7e génération. Les animaux sont

importés légalement en France à ce moment-là, selon la jeune femme. Quelque temps plus tard,

elle « sauve » deux autres chiens-loups qui viennent rejoindre les deux premiers.

Plus tard, en mars 2015, un contrôle impromptu de l’Office national de la Chasse et de la Faune

Sauvage intervient à son domicile de Saint-Julien-Vocance. « Suite à des dénonciations mensongères

» selon Michèle Peltier.

 

Des poils prélevés sur les animaux montreront, après analyse, que les canidés sont des hybrides de

loups de 1re ou de 2e génération et non des chiens-loups. L’Ardéchoise conteste les résultats des

analyses. S’il s’agit bien d’hybrides de loups, leur détention ou leur élevage nécessite « un certificat

de capacité pour l’élevage d’animaux non domestiques », explique Anne-Marie Rème, vétérinaire et

inspecteur de l’environnement. Un certificat que ne possède pas Michèle Peltier. Celle-ci n’ayant

« pas entrepris de régulariser sa situation », c’est la raison pour laquelle la préfecture a pris un arrêté,

daté du 4 février dernier.

 

Michèle Peltier a pris un avocat. Elle a deux mois pour contester l’arrêté. Elle parle « d’une machination ».

« Les pouvoirs publics ont la volonté de tuer mes chiens alors qu’ils font partie de ma famille.

 

 

Je les défendrai jusqu’à la mort », explique-t-elle.

 

Selon Anne-Marie Rème, la préfecture va rester « attentive » à une éventuelle réinstallation de ces

hybrides en France. De son côté, Michèle Peltier a monté une association de soutien, “Entre chiens

et loups” et a lancé une pétition qui a déjà recueilli plus de 18 000 signatures sur Avaaz.org.

 

 

 

Franchement se trouve dégueulasse de vouloir tués des chiens loups... (YF)

 

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03/03/2016
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